Le montant de la location est insuffisant mais il n’est pas possible de l’augmenter pour des familles déjà en difficulté. L’opération est donc déficitaire (360 euros).
Nous avons noté une grande rigueur de nos partenaires dans la gestion. Les filleuls perdent le droit au prêt et leur parrainage, s’ils ne respectent
pas les règles. Seul, un filleul a rendu son vélo en retard !
L’opération est très satisfaisante pour nos filleuls.
La deuxième récolte de mars a donné 19 pots de 250g (4,750kg). Le pot est vendu 1000FCFA (1,50euros) au marché de Ziou. Tout a été vendu.
Sept nouvelles ruches vont être installées financées par BTM. Cette nouvelle activité économique pour les femmes est un espoir.
Pour la nouvelle saison, 6 autres femmes ont déposé leur demande. Les projets de ces 85 femmes concernent essentiellement la vente sur le marché de Ziou : beignets, mil, riz, bière de mil, savons, beurre de karité, condiments, élevage de porcs. Retour au début
… « chez vous, chez nous », deux mondes opposés qui n’avaient pas de liens… et dont les idées ne pouvaient fusionner… C’est dans cet état d’esprit que nous sommes partis pour Ziou, désillusionnés, nous sentant inutiles… Selon moi, c’est à Ziou que l’apogée de notre voyage eu lieu. Nous étions coupés du monde, dans la nature, totalement au contact avec le Burkina et ses habitants. Nous avons trouvé la paix… de la solidarité et des réponses…
Ouaga est une ville dynamique, on y est constamment pressé, bousculé, agressé. A Ziou, on prend le temps d’attendre, le rythme y est plus lent… Ici, pas de fast food, et faire un méchoui prend des heures selon la dextérité et le nombre de cuisiniers. Si, comme à la capitale les habitants nous accueillent en souriant, les enfants restent plus en retrait, ils nous observent mais il faut de la persévérance pour réellement parler avec eux...
...Ces quelques mots sont les grandes lignes d’un mois de découverte, d’appréhension, de peur, de soulagement, de rire de bonheur, de moments durs… un groupement de sensations inhabituelles mais extraordinaires...
...J’ai pu découvrir un pays, des paysages, une culture. Une grande culture burkinabé ! ...très différente de la nôtre. Je ne peux pas dire si je l’aime ou non… dans mon quotidien, je ne vois plus les choses de la même manière, j’ai un regard plus large, je prends du recul par rapport au monde occidental qui est le mien...
… Ce séjour d’un mois m’a permis de me forger une idée personnelle du Burkina: les traditions burkinabè sont, à la fois, leur plus grandes richesses mais aussi leurs plus grandes faiblesses. Ils sont trop dépendants de leur culture qui devient un obstacle à leur développement...
… Là, les paysages africains s’offraient à nous, dans toute leur splendeur et leur folklore ; C’était la première fois que j’étais aussi dépaysée de ma vie et cela n’a fait que s’accélérer. Notre programme était chargé : entre les rencontres, les travaux, l’école, les animations, nous avons pu découvrir la vie africaine sous beaucoup d’angles...
...Le Burkina est en train de changer, imperceptiblement mais il change, des idées naissent… nous ne pouvons imposer notre mode vie à des gens qui vivent profondément ancrés dans leurs coutumes et dans une autre conceptualisation du monde... Retour au début
Le coût est évalué à plus de 1 milliard de FCFA, financé à 90% par la banque ouest africaine pour le développement et 10% par la commune de Ziou.
La construction du barrage représente un grand espoir de progrès pour les habitants de Ziou, progrès économique, sanitaire, alimentaire…
mais ces changements risquent de bouleverser leur vie quotidienne par un apport de population. Ils devront être accompagnés par une politique
adaptée.