Les compétences des uns et des autres, les échanges et réflexions sur les actions et projets en cours, les compléments d’informations nous ont enrichis et donné plus de force pour les engagements à venir. Sous un soleil ardent nous avons fait les bilans et des projets dans une ambiance amicale et joyeuse.
Nous avons apprécié les progrès des femmes de Téwuinné et Sossowuiné et la ferme volonté de toutes de réussir, à commencer par Odile présidente et Mamou trésorière, depuis des années elles manifestent un grand courage et une force formidable au service de leurs sœurs. Depuis 2005, les femmes sont passées des seuls projets individuels aux projets collectifs, ensemble elles progressent et donnent envie à d’autres d’en faire autant, la réussite est contagieuse, tant mieux.
C’est toujours un grand plaisir de se déplacer en compagnie d’Eric, de retrouver Soumaïla, Kapouné, Charles, Kanlilé. Ils sont les solides piliers de la FEZ, grâce à eux, le lien est permanent entre lycée, filleuls, parents d‘élèves et BTM. De la gestion de la bibliothèque à des filleuls au lycée, de la gestion des vélos au courrier (plus de 200 filleuls ), au suivi des travaux et bien d’autres taches, ils n’arrêtent jamais et poursuivent avec conviction leur soutien à l’éducation pour tous.
Au Centre Buc Espoir nous avons retrouvé avec plaisir les enfants en bonne forme, nos amis Dakiri, Moumini, Rosabelle, Hermann;
Ils consacrent leur quotidien à améliorer le sort des plus fragiles, les enfants des rues, ce n’est pas si facile tous les jours.
Leur engagement est total, ils assurent aux enfants qu’ils seront toujours là pour eux !
Bravo et merci à vous tous
.
Le coût évalué à plus de 1 milliard de FCFA, est financé à 90% par la banque ouest africaine pour le développement et 10% par la commune de Ziou.
La construction du barrage représente un grand espoir de progrès pour les habitants de Ziou, progrès économique, sanitaire, alimentaire…
mais ces changements risquent de bouleverser leur vie quotidienne par un apport de population. Ils devront être accompagnés par une politique
adaptée.
Le barrage est une étape pour plus de sécurité alimentaire, le Professeur Député Kapouné Karfo a invité les populations à travailler ensemble, en toute solidarité au moment ou les habitudes, les traditions sont bousculées, au moment ou il faut s’ouvrir à de nouvelles techniques, appréhender d’autres approches.
L’agriculture va changer de visage, de nombreux jeunes sans emploi trouveront là des débouchés à condition qu’ils soient formés. Le projet de centre de formation à l’agriculture et aux métiers annexes trouve là toute son importance.
Burkina Ziou Petit Caux et Buc Tiers-Monde, invités par M. le Maire de Ziou à rencontrer le Conseil municipal, ont été sollicités pour soutenir cet ambitieux projet. Un travail de réflexion va débuter pour poser les bases et ensemble préparer le chantier. Le lotissement est maintenant cadastré, (projet financé par Burkina Ziou Petit Cau), bientôt des parcelles seront à vendre pour y construire des habitations.
La commune de Ziou sollicite l’état pour ouvrir une nouvelle route vers le Ghana, cette voie désenclavera à terme le village de Narghia
qui en saison pluvieuse est isolée du reste de la commune et facilitera la circulation et les échanges vers le pays voisin.
Le marché de Ziou s’est agrandi, on y trouve maintenant plus de commerces, des animaux, plus de marchandises, plus de fruits et légumes,
signe que le maraîchage avance.
L’état prépare un projet de décentralisation et étudie la possibilité de découper de grands territoires, type Ziou, pour en faire des
départements et ensuite les grouper en province. A Zou peut être 3 départements, Ziou, Guelwongo, Zecco, là, aussi des changements
importants et des charges moins lourdes pour un maire, comment trouver des ressources pour financer les besoins du territoire ?
Une solidarité éprouvée suite au décès de Poko. Une partie de son crédit a été remboursé ainsi.
Bravo pour la gestion, la 7ème campagne terminée, parlons de la suivante.
L’année débute avec la naissance d’une seconde association, Sossowuiné , 25 femmes groupées avec les mêmes objectifs, la même envie
d’avancer, Marie Karfo en est la présidente et Mamou la trésorière. Proches d’Odile, elles vont travailler de concert aux différents projets.
L’utilité de la caisse de solidarité n’est plus à démontrer, néanmoins il faut expliquer maintenant qu’emprunter 15 000 FCFA est moins risqué qu’emprunter 75 000, les femmes ont bien compris, elles acceptent d’augmenter le versement à la caisse de solidarité : 600FCFA par an pour 15000 F empruntés, ensuite on augmente de 200 F par tranche de 5000 F.
L’échelonnement va de 600 à 3000 FCFA, L’assemblée adopte le projet à l’unanimité.
Après les projets individuels, parlons projets collectifs.
Les moulins à grain, à karité, la décortiqueuse, la production d’énergie pour recharger batteries et portables, et plus tard, pourquoi ne pas ajouter poste de soudure et pompe à eau. Plusieurs activités sur un même plateau. Des activités rémunératrices qui facilitent la vie des femmes, plus besoin de piler maïs et mil, un travail très pénible.
PS Les études sont en cours à Ziou depuis le 8 février
L’organisation
Un compte bancaire au nom de l’association ( responsabilité de la présidente de l’association)
Un Comité de gestion de 6 femmes :
Une présidente (nouvelle), une trésorière, une secrétaire, 2 mesureuses, 2 écraseuses.
Le groupe de 6 apiculteurs poursuit ses efforts, en 2013 la récolte a été bonne, difficile de savoir combien de kilos, mais on a rempli
beaucoup de pots, des grands et des plus petits, vendus de 1000 à 5000FCFA selon la taille. Le bénéfice de l’opération s’élève à 65 000 FCFA.
Nous envisageons d’ ajouter 2 ou 3 ruches et 2 tenues de protection. A terme si d’autres groupes décident aussi de faire du miel, nous
envisagerons des formations pour améliorer l’extraction et le conditionnement du miel. Bravo aux apiculteurs !
Depuis nous avons été reçus par Monsieur le Ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi qui inclue dans ces actions un volet soutien au développement économique des femmes, peut prendre en charge ces formations, des compléments d’équipements et soutiens au microcrédit. Une affaire à suivre et à faire prospérer.
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Le manque d’enseignants est en partie compensé par les très nombreuses heures supplémentaires effectuées. Les moyens matériels sont insuffisants
dans tous les domaines, papier, livres, sport, peu ou pas de financement pour l’entretien des bâtiments, pour l’achat de carburant destiné à
l’éclairage, pour le transport des élèves au moment du BAC.
La volonté de réussir malgré tout est la plus forte, cette année scolaire se déroule calmement.
L’état a réformé le système scolaire (1), depuis la rentrée 2013, tous les enfants venant de CM 2 entrent en 6ème et bénéficient de la gratuité
des frais d’inscription, d’année en année ce dispositif s’appliquera à tous jusqu’en 3ème. Parmi les demandes de la direction du lycée
nous notons : un bus ou des moyens pour le transport des élèves au moment du BAC, un soutien pour acheter du carburant, un nouveau photocopieur,
la restauration de la toiture du logement du proviseur.
La FEZ propose à nouveau une aide au carburant au second trimestre, BTM étudiera la possibilité de compléter ce soutien suite à l’analyse des
besoins et des dépenses passées.
BTM souhaite que se poursuive le nettoyage et l’entretien des espaces du lycée : ramassage des papiers, entretien autour de la pompe, utilisation
des latrines .
Nous demandons aussi que les filleuls qui bénéficient de la cantine aident les cuisinières en les approvisionnant en eau.
Le comité des élèves nous fait part de l’absence de cours de sport depuis la rentrée, du manque de matériel, un soutien est demandé à BTM, à la FEZ,
au député et aux amis.
(1) éclatée entre les ministères de l’Education de base, des Enseignements secondaire et supérieur, de l’Action sociale et dans une moindre mesure, de la Jeunesse, l’éducation nationale est désormais regroupée en un seul département. Du coup, le MENA se retrouve avec trois ordres d’enseignement : le préscolaire, le primaire et le post-primaire. Ce nouveau schéma est une réponse à l’exigence de la loi d’orientation qui rend l’éducation obligatoire et gratuite pour tous les enfants, de 6 à 16 ans. Dans le système éducatif burkinabè, les enfants de 16 ans sont en troisième. Le continuum, en principe, devrait donner plus de chance à la majorité des enfants du Burkina de pouvoir achever ce cycle complet.
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L’APE pallie au déficit de l’éducation nationale en recherchant et salariant des enseignants, fournit du carburant pour les
études, achète du matériel scolaire, tables bancs, livres et finance une part du transport des élèves au moment du BAC.
L’association demandait en 2011 une aide afin que les élèves accèdent l’information, à la culture. La réalisation du centre
socioculturel les satisfait, ils nous en remercient.
A BTM nous les sollicitons depuis déjà deux ans pour qu’ils se lancent dans le maraîchage, dans l ’espace du lycée ; un projet
qui permettrait d’avoir des légumes et condiments pour la cantine, un bel exemple. Souhaitons que le projet se réalise.
Ensemble nous aussi nous avons sollicité les élèves afin qu’ils s’organisent pour assurer le transport de l’eau pour la cantine.
Un groupe de 4 jeunes est chargé d’organiser cette activité.
Eric Longo a aussi invité les filleuls a écrire à BTM pour donner des nouvelles de la vie au lycée, à Ziou.
Un courrier de doléances a été remis à plusieurs personnalités, à la FEZ, à BTM, il fait état du manque de matériel sportif et de l’absence
de cours de sport depuis la rentrée, les élèves souhaitent un soutien une aide des uns et des autres .
Concernant les filleuls, la FEZ soutient le projet de transport de l’eau.
La visite à AMPO, centre de formation à l’agriculture de Mama Tanga, à laquelle ont participé Soumaïla et Richard Kou de Petit Cau, a beaucoup
intéressé la FEZ et nous-mêmes. En attendant que se réalise à Ziou une école de formation à l’agriculture, les stages à AMPO permettraient à
quelques dizaines de jeunes de se former, à condition qu’il y ait de la place. AMPO accueille des jeunes par vague de 10 après contractualisation
d’une convention de partenariat avec la commune d’origine qui s’engage à donner 2ha de terre à ces jeunes, à financer les déplacements des élèves
du village à Ouagadougou et les visites pédagogiques alentour. La formation est prise en charge par la structure (ONG) .
Une nouvelle visite est prévue pour approfondir le sujet, compléter les informations.
La FEZ applaudit à la réussite des femmes et soutiendra avec Stan Karfo la demande de parcelles irriguées.
Elle accompagnera les dossiers auprès du Ministère de la jeunesse et de l’emploi pour obtenir le financement de formations à l’agriculture, au
maraîchage, formation à l’activité de bibliothécaire, de gestionnaire du centre culturel, d’équipement bibliothèque, informatique et la prise
en charge du salaire du responsable de centre culturel.
Pour Téwuinné il faudra solliciter une aide à l’apiculture, au microcrédit.
La FEZ prépare avec la commune l’inauguration du barrage pour septembre, nous sommes tous invités !
Le chantier jeunes à Ziou logera au centre culturel, ensemble nous avons estimé que le point d’hébergement, repas compris, serait mieux sur place.
Il faudra demander à Odile et son équipe de venir là, déplacer du matériel, nous souhaitons que cela ne pose pas de problème.
Les jeunes français retrouveront à Ziou des jeunes du village pour participer aux travaux de peinture, d’installation électrique et
aux différentes activités du chantier.
Les bâtiments pourront accueillir les jeunes du chantier en août.
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Le centre accueille aussi des enfants qui font l’objet de mesures de justice, une petite dizaine par an. Le placement leur évite la prison,
c’est Terre de Hommes, engagé entre autres, auprès des enfants ayant des démêlées avec la justice qui les leur confie.
Ce sont une dizaine d’adultes adultes qui accompagnent les enfants :
Trois éducateurs encadreurs, quatre chefs d’ateliers, une cuisinière et son aide. L’atelier mécanique est fermée momentanément suite au constat
de trafics.
Une jeune femme française, éducatrice diplômée devait prendre le poste de directrice de centre, sa candidature faisait l’unanimité, son état de
santé n’a pas permis la poursuite de ce projet.
Les bilans trimestriels (activités) nous ont été remis par Momouni, ils confirment les actions et le suivi des enfants, des jeunes, les visites en
famille, les sorties dans la rue.
Après quelques échanges, 2013 semble ne pas avoir été facile en termes de finances, peu d’informations, pas encore de bilan. Plusieurs partenaires
n’ont pas accordé les soutiens prévus : PAMAC, UNICEF. Les vêtements apportés de France ont été les bienvenus, un soutien à poursuivre.
Ensemble nous avons préparé un budget alimentation pour 2014, incluant le salaire de la cuisinière et de son aide. BTM propose une subvention
de 5000€. Nous sommes convenus de solliciter, ensemble, un soutien auprès d’ASMAE, Terre des Hommes, Fondation de France et Citoyen des rues
afin de partager la charge. Affaire à suivre et du travail en perspective. A l’ATUJB de préparer bilan et prévisionnel éventuellement avec
notre aide.
Les bâtiments sont en assez bon état, quelques coups de peinture et restaurations diverses sont à prévoir. Le problème des sanitaires est encore d’actualité, l’espace toilette est aussi utilisé pour uriner. Impossible de régler la question sauf à fermer l’accès par une porte cadenassée en journée. Nous conseillons la pose de portillons réalisés à l’atelier soudure et ferronnerie.
Nous équipons le centre, et la cuisinière en particulier, de réchauds à gaz.
Cette solution est plus économique que la cuisine au bois à Ouagadougou,
Le séjour est clôturé par un repas de fête, jeunes internes et externes, adultes, Sekouba le chanteur, tous étaient là. Musique, danse,
rires et chants, une belle soirée ouverte aussi aux enfants du quartier. Un très agréable moment.
Le ministère intervient déjà auprès de nos partenaires de l’ATUJB et du centre Buc espoir en finançant le matériel d’installation des jeunes sortis du centre, outillage, machines.
Dans le cadre des actions que nous menons auprès des femmes, il sera possible de demander des soutiens financiers pour l’équipement matériel de
leurs activités, la prise en charge de formations ( agriculture), le soutien aux actions de microcrédit.
Dans le cadre du centre socioculturel, le seul dans la région du Nahouri, nous aurons la possibilité de solliciter la prise en charge du
salaire du responsable du centre, une formation professionnelle, le financement de formations à l’informatique, l’équipement matériel des
différentes salles.
Des dossiers doivent être rapidement réalisés avec la FEZ, le suivi sur place sera assuré par le Professeur Député Kapouné Karfo, Soumaïla,
Dakiri et Hermann .