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Géopolique du Mali


carte_mali Etat enclavé de l'Afrique sahélienne, limité à l'ouest par le Sénégal, au nord par la Mauritanie, au nord-est par l'Algérie, à l'est par le Niger, au sud- est par le Burkina Faso, au sud par la Côte-d'Ivoire et au sud-ouest par la Guinée.

Au cœur de l'Afrique de l'Ouest, sans accès à la mer, le Mali, s'étend sur 1.240.000 km2, soit presque deux fois et demie la superficie de la France.

 Entre le Sahel et la zone soudano-guinéenne, le Mali bénéficie d'un potentiel hydrographique unique grâce aux fleuves Niger (le «Nil occidental») et Sénégal, qui font des zones qu'ils irriguent les seules régions hospitalières d'un pays quasi désertique.

Le Niger, un des plus grands fleuves africains, traverse le pays d'ouest en est, dessinant une grande boucle vers le nord, contribuant ainsi à  atténuer le caractère aride du climat. Sur le tiers de son cours malien, le Niger forme un delta intérieur irriguant le bassin du Macina, vaste plaine alluviale qui, en période de crue, devient une mer intérieure de plus de 30.000 km2; les sols, saturés d'eau, doivent y être drainés.

À l'ouest, le fleuve Sénégal, issu de la confluence du Bafing («fleuve noir») et du Bakoye («fleuve blanc»), crée un deuxième grand axe hydrographique.  

Population

mosquée djenné

Vaste et peu peuplé, le Mali compte 9,9 millions d'habitants et connaît une très faible densité: 7,9 h./km2, soit moins que l'Arabie Saoudite. Les villes installées sur le Niger, abritent 22 % de la population. Le taux de croissance de la population (3,1 %) est très élevé. Les jeunes de moins de 15 ans constituent près de 50 % d'une population, qui est essentiellement rurale (74,5 %); plus d'un tiers d'entre eux exercent déjà une activité professionnelle. Seule la capitale, Bamako (840.000 habitants), dépasse les 100.000 habitants. Les autres villes importantes sont Mopti (78.000 habitants), Ségou (99.000 habitants), Gao (55.000 habitants), Sikasso (73.000 habitants), Kayes (67.000 habitants). Le Mali, par ailleurs, est un foyer d'émigration vers la Côte-d'Ivoire, le Sénégal, l'Afrique centrale et la France.

   De nombreuses ethnies, déterminées par leurs langues différentes, sont représentées. Les Bambaras sont les plus nombreux (36,5 % de la population globale), devant les Peuls (13,9 %), les Sénoufos (9 %), les Soninkés (8,8 %), les Dogons (8 %), les Songhaïs (7,2 %), les Malinkés (6,6 %), les Dioulas (2,9 %), les Bwabas (2,4 %), les Touareg (1,7 %), les Maures ou Berbères (1,2 %).

La langue officielle est le français. Le bambara est, dans plusieurs régions, la langue véhiculaire.

La très grande majorité de la population (90 %) est musulmane. Les adeptes des religions traditionnelles sont 9 %, les chrétiens 1 %.

Histoire du Mali

Zone de contact entre l'Afrique noire et l'Afrique du Nord, le Mali, qui a fait l'objet de récits de voyages à partir du VIIIe siècle, a vu très tôt émerger sur son territoire des États structurés, étendus et hiérarchisés, qui ont fait sa renommée au-delà du continent: le royaume du Ghana, l'empire du Mali et l'Empire songhaï. L'histoire de ces royaumes est bien connue grâce aux traditions orales mais également par les récits des voyageurs arabes qui ont témoigné de la richesse de ces États et du faste qui régnait à la cour de leurs souverains. Mais la substitution de l'Atlantique aux routes transsahariennes, due au redéploiement du commerce mondial, amorça le déclin de ces grandes constructions politiques de l'intérieur du Sahel.

Lire “ afrique-planète.com” pour connaître l’histoire complexe de ce pays.

Economie du Mali

L’agriculture

L'agriculture emploie 82,4 % de la population et intervient pour 45,6 % dans la formation du PIB. En raison des contraintes naturelles, ce secteur connaît de fortes irrégularités de production. Les principales cultures sont le mil (47 % des terres cultivées), le sorgho, le riz, le coton et l'arachide. Le Mali est devenu le premier producteur de coton d'Afrique noire (le second du continent après l'Égypte) avec une production en progression. La culture du coton, pratiquée dans la zone méridionale, emploie plus de 25 % de la population active. Le Mali n'a pas de marché foncier agricole: l'accès aux terres, en dépit du droit étatique moderne, s'accomplit selon la tradition.

L’élevage

 Le Mali possède l'un des plus importants cheptels du Sahel (18 millions de têtes). Bien qu'il ait souffert de plusieurs années de sécheresse successives, il représente encore le cinquième du PIB, et l'élevage, après les produits cotonniers, fournit le principal des recettes à l'exportation. Les éleveurs sont des nomades peuls et touareg, ces derniers occupant le centre du pays, les premiers se déplaçant plutôt dans le Sud-Ouest, à la frontière guinéenne.

pêcheurs

La pêche

Le poisson (notamment le capitaine), pêché en eau douce, est important pour une grande partie de la population.

L’industrie

Le territoire recèle des gisements de bauxite, de fer et de manganèse, mais les conditions d'exploitation sont difficiles du fait de la pénurie d'énergie et de l'enclavement des sites.

 Le sel, les phosphates, le diamant, le gypse et l'or (5.232 kg) donnent toutefois lieu à des exploitations. La production minière d'or, de sel et de diamants contribue officiellement pour 2 % au PNB et pour 5 % officieusement.

L'ensemble du secteur secondaire emploie moins de 5 % de la population active et produit à peine 10 % du PIB. Il est dominé par l'agro-industrie du coton et le textile, secteurs qui représentent plus de la moitié de l'activité de transformation. Cette dernière, longtemps marquée par la prédominance des entreprises d'État, s'est progressivement ouverte aux investisseurs privés.

 


Konsiga, région de Kayes

Les femmes avec lesquelles nous travaillons au Mali sont originaires du Konsiga, dans la région de Kayes.

  Kayes felou

La Région de Kayes est limitée au nord par la Mauritanie, à l’ouest par le Sénégal, au sud par la Guinée et à l’est par la région de Koulikoro.

La population de la région était de 1 424 657 habitants en 1998. Différentes ethnies vivent dans la région : Soninkés, Khasonkés, Malinkés, Maures et Peuls.

Plusieurs fleuves et rivières traversent la région : le Baoulé (rivière), le Bafing et le Bakoy qui se rejoignent à Bafoulabé pour former le Sénégal. Dans la région, se trouvent les chutes du Félou (4 km de Kayes), les chutes de Gouina (100km au sud-est de Kayes sur le fleuve Sénégal), le lac Magni et le lac de Doro..

A la frontière guinéenne, le climat est assez humide. En remontant vers le nord, on traverse une zone soudanienne puis on arrive à une zone sahélienne. Kayes connaît des températures très élevées, faisant d’elle la ville la plus chaude d’Afrique.

bus



Transports et économie du Konsiga

La ligne de chemin de fer Dakar/Niger traverse la région en passant par Kayes. La région est desservie par l’aéroport de Kayes.

La région est très enclavée. Le désenclavement est quasiment terminé, le « goudron » arrive à Kayes.

Cette région est riche en minerais : or, diamant,  fer, bauxite.

La Région étant la principale zone d’émigration vers la France, les transferts d’argent des émigrants constituent la source de revenus la plus importante.

  medine



Histoire du Konsiga

C’est le berceau du royaume de Khasso fondé au début du 19ème siècle. En 1855, Faidherbe, gouverneur du Sénégal, fait construire un fort à Médine qui sera assiégé par El Hadj Oumar Tall, en guerre contre le souverain du Khasso en 1857.

En 1892, Kayes devient la capitale du Haut Sénégal-Niger. La construction de la ligne de chemin de fer Dakar/Niger, inaugurée en 1904, fait de Kayes une ville carrefour. Dès lors, le chemin de fer prend une grande place dans la vie des maliens de Kayes. ( lire le roman de Ousmane Sembèné « les bouts de bois de Dieu »).



Culture et Administration

La région de Kayes est considérée comme le berceau de la peinture indigo.

Plusieurs langues y sont parlées : Bambara, Khassonké, Soninké et Peul.

Administration : les cercles de la région de Kayes

La région de Kayes est divisée en 7 cercles. C’est la première région administrative du mali, elle regroupe 129 communes.

La décentralisation est effective au Mali, les cercles sont découpés en communes.

Les ressources de la commune sont faites de subventions de l’Etat et des recettes des impôts levés sur place. Cette pratique a quelque difficulté à se mettre en place. Les villageois n’y sont pas habitués et n’ont pas de ressources propres. De plus, ils n’ont pas d’accès à l’eau, manquent d’écoles et de moyens financiers pour celles qui existent, il n’y a pas de voies de circulation et peu de centres de santé.

Les villages du Konsiga appartiennent à la commune de Ségala.

Konsiga

Ils sont situés à 68km au nord-est de Kayes. Ils sont composés en majorité de l’ethnie khassonké pour une population d’environ 5000 habitants

Les communautés khassonké vivent essentiellement de l’agriculture ( sorgho, calebasse, arachide, niébé ), de l’élevage (bovins et caprins), des produits de cueillette et de la pêche.

Les activités de maraîchage (cultures à contre saison, hors saison des pluies) se développent et permettent d’améliorer les conditions de vie en diversifiant la nourriture principalement céréalière.

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